Les employeurs peuvent prendre en charge tout ou partie des frais de trajet domicile-travail de leurs salariés via :
Afin de préserver le pouvoir d’achat des salariés, le gouvernement a pris plusieurs mesures visant à inciter les employeurs à recourir à ces dispositifs. Ces mesures s’appliquent aux frais de trajet pris en charge par l’employeur au titre des années 2022 et 2023.
Une mise en œuvre assouplie
Les conditions pour avoir droit à la prime de transport sont assouplies en 2022 et 2023. Ainsi, il n’est plus exigé que le salarié soit contraint d’utiliser son véhicule personnel en raison, par exemple, de l’absence de transports publics ou d’horaires de travail particuliers.
En outre, en 2022 et 2023, les employeurs sont autorisés à accorder à leurs salariés à la fois la prime de transport et la participation aux frais d’abonnement de transports publics et de services publics de location de vélos.
Des plafonds d’exonérations plus intéressants !
Les sommes remboursées aux salariés dans le cadre de la prise en charge de leurs trajets domicile-travail sont, dans certaines limites, exonérées d’impôt sur le revenu, de cotisations sociales et de CSG-CRDS. Des limites qui ont été relevées pour les années 2022 et 2023.
Plafonds annuels d’exonération par salarié | ||
Dispositif | Années 2022 et 2023 | Périodes antérieures |
Prime de transport | 700 € |
500 € |
Forfait mobilités durables | 700 € |
500 € |
Prime de transport |
700 € |
500 € |
Participation aux frais d’abonnement de transports publics | 75 % du coût de l’abonnement |
50 % du coût de l’abonnement, en principe |
Participation aux frais d’abonnement de transports publics |
800 € |
600 € |
(1) Ce plafond est porté à 900 € en Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte. |
Quand l’employeur prend en charge les trajets domicile-travail des salariés