L’universitarisation des formations en santé poursuit plusieurs objectifs. Ce processus doit, en effet, permettre le développement de la recherche dans ces matières, mais aussi garantir que les étudiants en santé apprennent à coopérer et bénéficient des mêmes droits et des mêmes services que les étudiants inscrits dans un cursus LMD (licence-master-doctorat).
Pour que cette intégration soit opérationnelle dans toutes les formations, sur l’ensemble du territoire, à compter des rentrées 2018 et 2019, un comité de suivi vient d’être créé. Il est composé d’une trentaine de personnes, représentant, aux côtés des administrations et autorités régionales, les étudiants, les universités et les instituts et écoles de formation, les professionnels et les employeurs.
Ce comité aura 5 objectifs prioritaires à mener en concertation : la simplification des modalités d’admission dans les formations ; la possibilité de recruter des enseignants-chercheurs en maïeutique, soins infirmiers et réadaptation ; l’établissement d’un cadre national simplifiant les relations institutionnelles et financières entre régions, instituts de formation et universités ; la mise en œuvre de formations aux nouveaux métiers en débutant par les pratiques avancées infirmières dès la rentrée 2018 ; et enfin la reprise d’une réflexion sur les référentiels incluant des temps de formation communs à plusieurs filières.
Pour en savoir plus sur le processus d’universitarisation :
Professionnels de santé : universitarisation des formations en santé