La crise sanitaire que nous traversons nous a montré à quel point la maîtrise des nouvelles technologies était importante dans le bon fonctionnement d’un État ou de ses entreprises. Et sur ce point les résultats de la
Du suivi des véhicules à la consommation d’énergie des locaux
Par internet des objets, les auteurs de l’étude parlent de « dispositifs interconnectés qui permettent de superviser ou de contrôler des objets à distance grâce à des échanges de données par internet ». Il s’agit principalement de système mis en place pour surveiller les processus de production, suivre et maintenir une flotte de véhicules, améliorer les services à la clientèle ou encore optimiser la consommation d’énergie d’un bâtiment professionnel. Selon l’Insee, en 2020, seules 10 % des entreprises françaises avaient recours à ce type de technologie contre 18 % en moyenne dans les 27 pays de l’Union européenne. Dans le détail, c’est en Finlande que ces dispositifs sont les plus utilisés (40 % des entreprises) et en Roumanie où il y en a le moins (7 %). La France occupant une très modeste avant-dernière place juste derrière la Bulgarie (12 %), le Portugal (13 %) et la Hongrie (14 %).
Une différence en fonction de la taille des entreprises
Utiles lorsque le nombre d’équipements à contrôler est important, les dispositifs interconnectés sont, sans surprise, beaucoup plus utilisés par les grandes entreprises que par les petites. L’étude fait ainsi apparaître que 7 % seulement des entreprises françaises employant de 10 à 19 salariés recourent à ces systèmes contre 29 % des structures de plus de 250 employés. En termes de secteur, c’est dans les transports que l’on utilise le plus souvent ces objets connectés (16 % des entreprises en sont équipées). Le commerce et l’hébergement-restauration, avec 7 %, apparaissant comme les secteurs dans lesquels on a le moins souvent recours à ces outils.
Quant aux systèmes les plus utilisés par les entreprises, toutes tailles confondues, il s’agit des outils de suivi des véhicules (38 %), devant les dispositifs d’optimisation de la consommation d’énergie (34 %) et d’amélioration des services à la clientèle (25 %).
Internet des objets : les entreprises françaises à la traîne