Les contrats aidés visent à faciliter l’insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi.
Dans les associations, ces contrats prennent la forme juridique d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi et s’inscrivent dans le cadre d’un parcours emploi compétences (PEC). Un parcours qui bénéficie principalement aux jeunes, aux seniors, aux personnes résidant dans les quartiers prioritaires de la ville et aux personnes handicapées.
Afin de favoriser leur insertion professionnelle dans le contexte économique actuel, le gouvernement a décidé de financer 20 000 PEC à destination des jeunes en 2020 puis 60 000 supplémentaires en 2021.
Ainsi, dans le cadre de ces « PEC jeunes », une association peut recruter un jeune de moins de 26 ans ou, pour les personnes en situation de handicap, de moins de 30 ans rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi et percevoir une aide de l’État correspondant à 65 % du taux horaire brut du Smic par heure travaillée. Le PEC sera, en principe, conclu pour une durée de 11 mois et une durée de travail de 20 heures par semaine.
À noter : certaines filières feront l’objet d’une attention particulière pour le financement des PEC. Il en est ainsi du secteur social et médico-social, de la transition écologique, de la transition numérique, de la culture et du sport.
En pratique, les associations souhaitant recruter un jeune dans le cadre d’un PEC doivent se rapprocher de Pôle emploi, des missions locales pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes ou des organismes de placement spécialisés dans l’insertion professionnelle des personnes handicapées (réseau Cap emploi).
Des contrats aidés plus nombreux pour les associations