La loi pour un État au service d’une société de confiance met en place, jusqu’à fin 2021, une expérimentation visant à apporter un répit aux proches aidants qui s’occupent d’une personne âgée ou handicapée dont l’état requiert une présence ou des soins permanents.
Concrètement, le salarié d’une association de services à la personne peut se rendre au domicile de la personne âgée ou handicapée afin de remplacer le proche aidant. L’idée de cette expérimentation est qu’un seul salarié puisse intervenir plusieurs jours de suite auprès d’une même personne âgée ou handicapée. Éviter la rotation de plusieurs salariés permettant d’assurer à cette dernière de la stabilité et un accompagnement de meilleure qualité.
Le salarié peut aussi intervenir dans le cadre d’un séjour dit « de répit aidants-aidés », c’est-à-dire d’un séjour de vacances organisé avec le proche aidant et la personne accompagnée.
Important : les associations intéressées à participer à cette expérimentation doivent répondre à unappel de candidatures d’ici le 18 février pour les séjours de répit aidants-aidés ou d’ici le 4 mars pour les prestations de suppléance au domicile du proche aidant.
Peuvent participer à cette expérimentation, sur la base du volontariat, les salariés d’un établissement ou d’un service :
Afin de remplir ses objectifs, l’expérimentation instaure, pour les associations, la possibilité de déroger aux règles relatives aux durées maximales quotidienne et hebdomadaire de travail, aux durées maximales quotidienne et hebdomadaire de travail de nuit, à la durée quotidienne minimale de repos, aux temps de pause et aux régimes d’équivalence. Des limites étant toutefois posées :
Aide à la personne : remplacement d’un proche aidant par un salarié associatif